Construite dans les années 1930, la cure est une grande maison, un lieu de rencontre paroissial, et un lieu d’habitation pour la communauté des frères de Saint-Jean.
Dès l’entrée, c’est l’effervescence : un escalier solennise le passage vers l’accueil, les activités et les réunions paroissiales aux niveaux parvis et jardin. Aux étages, c’est le calme pour se reposer : au premier étage quelques chambres puis au second et dernier étage à l’angle de la cure, un grand séjour à hauteur des arbres permet aux frères de lire, se nourrir, se réunir en chapitre et contempler. L’autre angle, enveloppé par des vitraux de couleurs, concentre le regard et l’esprit pour prier et méditer.
Maîtrise d’Ouvrage : Fondation de la Paroisse Saint François de Sales
Architecte d’opération : Ingébat S.A Architectes
Ingénieur sécurité incendie et thermicien : Ecoservices SA
Partenaires :
Biedermann SA : Menuisier – Encadrement des vitraux de l’oratoire
Verrerie Saint-Just : Vitrailliste – Vitraux de l’oratoire
Novatem : Menuisier – Mobilier bois
Jean Biollay : Artisan serrurier – Tabernacle et croix
L’abbaye cistercienne trappiste Notre-Dame d’Orval repose sur des caves du XVIIIème siècle, magnifiques réceptacles du musée monastique.
La fin de la visite aboutie dans l’oratoire du Verbe, où une douce lumière émanant de la petite baie cintrée attire et laisse vaguement entrevoir ce qui s’y passe.
Une fois rentré, une atmosphère très enveloppante concentre le corps et l’esprit pour méditer sur la mystique chrétienne tirée du prologue de Saint Jean, depuis la création du monde jusqu’à la Résurrection et l’Eternité.
La chapelle du collège Franklin a été construite en 1933 par l’architecte Henri Violet. Elle se distingue de la production religieuse de cette période par sa modernité et l’emploi du béton armé. Conçue sur trois niveaux, elle peut accueillir jusqu’à 850 personnes pour les célébrations plénières. Le projet consiste à donner une identité propre à la chapelle basse par l’aménagement liturgique et l’éclairage pour pouvoir accueillir des événements en comité plus restreint jusqu’à 180 personnes.
Placés en vis-à-vis, les bancs rendent compte de façon concrète de l’unité de la communauté rassemblée autour de l’axe sacramentel de la chapelle basse. L’espace joue ici pleinement son rôle d’outil pédagogique et missionnaire.
Pour les grandes célébrations, afin de réunir dans une même unité la chapelle basse et le grand espace de la chapelle haute, le crucifix et les chandeliers de procession sont
déplacés depuis le bas des marches du grand escalier jusqu’au fond de l’abside devant un nouveau lambris installé sous la fresque d’Henri de Maistre représentant saint Louis de Gonzague.
Située aux confins de Sevran et Livry-Gargan, en correspondance immédiate avec la gare du RER B, la nouvelle gare Sevran – Livry accueillera la ligne 16 du Grand Paris Express qui irrigue le nord et l’est de la Seine-Saint-Denis. Entourée du parc forestier de la Poudrerie et du canal de l’Ourcq, la gare agit comme un véritable trait d’union entre les territoires.
Sur la place de tous les transports, la gare du métro s’implante dans les profondeurs. En son milieu s’installe, tout de bois vêtu, l’espace de la grande descente, des voyageurs et de la lumière du soleil. Un théâtre ou la foule peut s’offrir à la contemplation du passant.
À la jonction des communes de Boulogne-Billancourt et de Sèvres, la gare Pont de Sèvres s’insère sous le quai Georges Gorse. Un couloir de correspondance au niveau de l’avenue du Général Leclerc, relie la gare à la ligne 9 du métro. Une passerelle piétonne de 268 mètres de long permet de rejoindre la Seine Musicale.
La future gare Noisy – Champs du Grand Paris Express s’inscrit dans le prolongement direct de la gare du RER A, à la jonction des communes de Noisy-le-Grand et Champs-sur-Marne. Avec quatre accès en étoile distribués autour de son vaste bâtiment central, elle desservira largement les quartiers alentour.
Nous avons imaginé un toit étagé afin de faire entrer le soleil l’hiver et de s’en protéger l’été. Il se compose de deux spirales imbriquées qui facilitent l’écoulement de l’eau. L’une part de Noisy, l’autre de Champs, et elles se rejoignent tout en haut en composant une figure remarquable. Elles prennent appui sur des poteaux, qui tels des arbres déploient leurs branches
Le projet prend place dans un nouveau quartier résidentiel bas carbone en entrée de Ville de Meudon-la-Forêt. Il s’agit de poursuivre harmonieusement le développement du quartier voisin de la Pointe de Trivaux en continuant l’histoire de Meudon-la-Forêt commencée dans les années 60 par l’urbaniste Robert Auzelle et l’architecte Fernand Pouillon.
De gabarit variable entre R+4 et R+6, les volumétries offrent, jusque sur les toits, des terrasses généreuses composées de formes rectangulaires simples. Elles prennent en compte les spécificités du bois massif CLT pour la structure, et de la pierre pour les éléments de modénature de façade telles les piles saillantes en pierre calcaire massive des carrières d’ile de France. Les façades du projet en R+6 suivent un schéma d’ordonnancement précis avec, du bas vers le haut : un socle sur deux niveaux, une façade courante et un ou deux attiques en retrait de deux mètres. Ces trois étapes dans la verticalité sont soulignées par des retraits successifs offrant des espaces extérieurs privatifs. Comme dans les immeubles historiques, les façades sont rythmées par des piles de pierres saillantes, protections des extrémités des voiles en bois massif CLT: ces éléments de modénature en pierre appareillée donnent une profondeur aux façades, selon les saisons. Des balcons-loggias sont installés entre ces piles de pierre qui les protègent les loggias de la pluie, du vent ou du soleil