Maison de Fourvière à Lyon
Au pied de la basilique de Fourvière, les bureaux de la fondation Fourvière, en pierre massive de Semond.
Au pied de la basilique de Fourvière, les bureaux de la fondation Fourvière, en pierre massive de Semond.
Le projet prend place dans un nouveau quartier résidentiel bas carbone en entrée de Ville de Meudon-la-Forêt. Il s’agit de poursuivre harmonieusement le développement du quartier voisin de la Pointe de Trivaux en continuant l’histoire de Meudon-la-Forêt commencée dans les années 60 par l’urbaniste Robert Auzelle et l’architecte Fernand Pouillon.
De gabarit variable entre R+4 et R+6, les volumétries offrent, jusque sur les toits, des terrasses généreuses composées de formes rectangulaires simples. Elles prennent en compte les spécificités du bois massif CLT pour la structure, et de la pierre pour les éléments de modénature de façade telles les piles saillantes en pierre calcaire massive des carrières d’ile de France. Les façades du projet en R+6 suivent un schéma d’ordonnancement précis avec, du bas vers le haut : un socle sur deux niveaux, une façade courante et un ou deux attiques en retrait de deux mètres. Ces trois étapes dans la verticalité sont soulignées par des retraits successifs offrant des espaces extérieurs privatifs. Comme dans les immeubles historiques, les façades sont rythmées par des piles de pierres saillantes, protections des extrémités des voiles en bois massif CLT: ces éléments de modénature en pierre appareillée donnent une profondeur aux façades, selon les saisons. Des balcons-loggias sont installés entre ces piles de pierre qui les protègent les loggias de la pluie, du vent ou du soleil
Accrochée à 6 mètres de haut, sur un fût de Sequoia, une cabane toute de bois revêtue se niche dans la canopée d’un grand jardin : des planches de châtaigniers pour abriter du vent, des tavaillons pour abriter de la pluie. Quelques fenêtres anciennes sont réutilisées pour laisser passer la lumière et le regard à travers le feuillage environnant, au loin, vers la vallée.
Un petit espace de jeux, ou de méditation, où l’on accède par escaliers et passerelles en balcon, également réutilisés, qui s’enroulent autour du tronc centenaire.
La maison de la recherche aménagée par l’agence duthilleul dans deux hôtels particuliers située entre la rue Cassette et le jardin central de l’ICP, le jardin des Carmes, opère un regroupement des facultés de Théologie de Philosophie, et de Droit Canonique ainsi que l’unité de recherche et le collège doctoral dans un lieu unique. L’objectif de ce regroupement est de permettre les relations les plus fluides et spontanées entre ces facultés et entre celles-ci et le collège doctoral.
L’entrée principale de l’ensemble se fait depuis le jardin des Carmes. Le volume d’entrée se présente comme un lobby d’hôtel avec différents lieux de rencontre ou de repos, et les tableaux d’information sur l’activité dans le bâtiment. Ce volume est largement ouvert à l’ouest sur le jardin grâce à une façade entièrement vitrée. Bien que très profond, il bénéficie en tout point d’une douce lumière naturelle grâce à une couverture en sheds.
A tous les étages de l’ensemble, les circulations sont éclairées naturellement et sont largement dimensionnées de façon à permettre l’installation de sièges, voire de tables permettant de constituer autant de lieux de rencontres et d’échanges fortuits entre les occupants et entre les visiteurs. Les différents bureaux sont tout de blanc vêtus, tous tournés vers le jardin où le soleil joue de façon si délicate avec les feuillages et invite à la recherche de la Lumière.
Ces vues sur le jardin constitueront un patrimoine d’images communes à tous ceux qui habiteront ces lieux. C’est pourquoi d’ailleurs les galeries des facultés sont de couleur verte, pour introduire au vert des vues cadrées sur le jardin des Carmes depuis les fenêtres sud. Au rez-de-chaussée ont été regroupés tous les locaux de réunion, de travail en commun, de restauration, de rencontre entre étudiants et enseignants. Un logiciel interne de réservation permet de fluidifier leur usage. Des couleurs adaptées à chaque usage permettent de les distinguer en douceur.
Rue du Docteur Roux, au cœur de la paroisse Saint Jean-Baptiste de la Salle dans le XVe arrondissement de Paris, le bâtiment Saint-Martin, ancienne halle industrielle de l’usine de biscuits qui occupait le site au XIXème siècle, a été restructuré par l’agence duthilleul. Il regroupe désormais un programme superposant, locaux associatifs dans les parties basses, école au-dessus, donnant sur une cour en contre-haut de la rue, et logements au deux derniers niveaux.
La façade fermée de l’édifice d’origine a été reculée pour laisser place aux circulations horizontales qui sont traitées en larges coursives en plein air et aux circulations verticales. En référence au vocabulaire industriel du bâtiment d’origine, ces éléments sont tous de métal et de bois et constituent de véritables espaces de rencontre et d’échanges, ouverts sur le ciel parisien.
De généreuses baies vitrées toute hauteur viennent éclairer les salles de classes et les logements, et permettent d’étudier et de s’installer au rythme du cosmos.
Immeuble d’habitations transformé en hôtel en 1851, il reçut de nombreux artistes depuis sa création : Charles Baudelaire, pendant deux années, qui y acheva dans la chambre 56 la rédaction des « Fleurs du Mal ». Richard Wagner qui y termina entre 1861 et 1862 son opéra « Les Maîtres Chanteurs ». Oscar Wilde, Jean Sibelius, Ernest Hemingway, Marcel Aymé y ont également séjourné régulièrement. Pissaro y a peint le paysage vu depuis sa fenêtre aux quatre saisons. Le projet de restructuration et de réaménagement redonnera à ces lieux leur esprit d’époque, tout en répondant aux objectifs de mise aux normes et d’amélioration du confort. Ses trente chambres accueilleront à nouveau demain des occupants et visiteurs dans des lieux chargés d’histoire, entièrement restaurés. Une invitation au voyage depuis les chambres regardant vers la Seine.
Il s’agissait d’accorder tout l’espace du 44 rue de l’est à la vie de la communauté paroissiale. Pour cela, c’est toute la parcelle qui a été repensée. Elle s’organise désormais autour d’une grande allée ouest-est qui conduit de la rue à l’église. Cette allée longe sur tout son côté sud la façade vitrée de la grande salle d’accueil de la paroisse. L’allée est bordée au nord d’un alignement de charmes qui borde le jardin où l’on se retrouve aux beaux jours, et sur lequel donne le prieuré réaménagé pour la communauté des frères. Dans l’axe de l’allée, une croix dorée installée sur le parvis donne son sens au cheminement.
Cette nouvelle allée de sainte Cécile est annoncée sur la rue de l’est par le grand clocher : tour carrée élancée, surmontée d’un clocheton octogonal, toute de brique vêtue, comme l’immeuble dont elle constitue l’angle nord-ouest. Sur toute sa hauteur, quelques baies verticales, qui laissent deviner une lueur la nuit, montrent que cette tour est habitée.
Au pied de ce clocher, derrière la grande façade vitrée ouest-est qui longe l’allée s’organisent les activités de l’équipe paroissiale, réparties sur les niveaux -1, rez-de-chaussée et +1. Le regard peut, depuis la rue, pénétrer en profondeur dans l’espace éclairé par la lumière du sud grâce à une petite verrière en toiture qui capte le soleil. Juste au-dessous, au niveau-1, les trois salles de réunion nouvelles complètent le dispositif de salles déjà existantes dans les autres bâtiments. Ces salles donnent sur un large foyer permettant de prolonger confortablement les rencontres de façon informelle. Les étages supérieurs de l’immeuble au clocher abritent le foyer des étudiants, dont les locaux communs, salles à manger et de rencontre, salle de travail, se trouvent sur le toit.
Le centre Teilhard de Chardin accueil dans le quartier du Moulon à Gif sur Yvette la quête spirituelle des étudiants, des chercheurs voire des habitants, dans un lieu conçu pour favoriser la rencontre entre le savoir, l’apprentissage et la recherche.
Derrière ses façades toutes revêtues de bois brulé, s’organise un grand volume central distribuant par des escaliers et mezzanines, des salles de cours, de coworking, de conférence, du plus convivial au plus intime. Chacun pourra trouver en ces lieux l’atmosphère qui lui convient le mieux pour s’installer quelque temps en fonction de ses occupations ou aspirations du moment.
Un grand volume conique de chanvre et de terre traverse toute la structure en bois du bâtiment, et abrite une chapelle, signe, à tous les étages, de la présence divine.
Un lieu pour se rencontrer, et croiser ses savoirs et ses doutes avec ceux des autres.
Une fenêtre sur Lyon et les Alpes. Suspendu en haut des pentes de Fourvière, le belvédère s’inscrit dans ce site chargé d’histoire avec finesse et élégance. Son rythme, ses couleurs, son échelle font écho à la maison des chapelains toute proche, et tendent le regard vers ce paysage que tous les visiteurs de Fourvière viennent contempler.
Au pied de la basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon, le pavillon accueille avec légèreté et transparence les 2 millions de visiteurs qui passent chaque année. Son architecture sobre et élégante, intemporelle, entre en résonnance avec la maison des chapelains, monument classé, et avec le nouveau restaurant belvédère également construit par l’agence duthilleul. Aux beaux jours, les grandes baies s’ouvrent en grand et s’effacent. Dedans et dehors se fondent.